Mondes perdus: les débuts du film d'aventure
Par le Ciné-club universitaire de Genève: une jungle luxuriante, une planète étrangère, partout le danger règne et tous/tes le bravent pour la quête d’un mystère… Les premiers films d’aventure sont des œuvres riches et baroques qui répondent à un cahier des charges précis : celui d’un personnage principal, lancé dans une quête ou une expédition, dans un ailleurs inhospitalier d’où surgissent mille dangers. Loin d’être aussi répandu qu’imaginé, ses frontières poreuses ont régulièrement emprunté au fantastique, à la science-fiction ou au film historique avant de donner naissance à des sous-genres qui lui ont donné ses lettres de noblesse (le film de pirate et le film de cape et d’épée). Particulièrement adapté au désir de grand spectacle d’une industrie naissante, le cinéma d’aventure est devenu, en occident, le socle d’une imagerie naïve, d’un ailleurs sauvage fantasmé, charriant avec elle toutes les représentations problématiques inhérentes aux mentalités de cette époque.
- Séance hebdomadaire à 20h30 aux Cinémas du Grütli.
- Les billets s'achètent sur place (en espèces ou par carte). Plus d'informations sur les tarifs et billetterie en ligne sur le site du Grütli.
- Une séance aura exceptionnellement lieu à Uni Mail, salle MR380 en entrée libre: 10 mars - Les aventures du prince Ahmed (Lotte Reiniger, 1926)